Imaginez l’éducation en Afrique comme un corps vivant, vibrant, mais actuellement malade. Un corps qui, au lieu de courir vers les sommets de son potentiel, marche péniblement, alourdi par le fardeau d’un système défaillant. Ce corps éducatif africain souffre d’une maladie chronique, non pas parce qu’il manque de force intrinsèque, mais parce que les soins nécessaires pour sa guérison ont été négligés.
Le carnet de consultation est clair : le système éducatif est en hypotension, manquant cruellement de la vitalité nécessaire pour propulser ses enfants vers l’innovation et la prospérité. Les symptômes sont visibles : des salles de classe surpeuplées, des ressources insuffisantes, et un curriculum obsolète qui ne reflète pas les besoins actuels des pays du continent.
Alors, quel serait le remède ? Tout comme un corps malade a besoin de médicaments pour se rétablir, l’éducation en Afrique a besoin de ses propres comprimés de guérison. Ces comprimés sont la réforme éducative, l’investissement dans les infrastructures, la formation des enseignants, et l’intégration de la technologie. Les perfusions ? Ce sont les partenariats internationaux, les échanges culturels, et l’engagement de la diaspora africaine. Et les médicaments à long terme ? L’intentionnalité, l’innovation, l’entrepreneuriat, et l’adaptation des programmes d’études aux réalités du marché du travail africain.
La Couverture santé universelle pour l’éducation signifierait que chaque enfant, peu importe son origine, aurait accès à une éducation de qualité, tout comme chaque individu a droit à des soins de santé. Confier l’éducation à des professionnels, c’est reconnaître que, tout comme la santé, l’éducation est un domaine qui nécessite expertise, dévouement et passion.
Mais la responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des politiques et des professionnels. À la maison, chaque parent doit être vigilant, observant les signes de fièvre intellectuelle chez son enfant. Un enfant qui ne pose pas de questions, qui ne lit pas, qui ne s’engage pas dans des activités créatives, pourrait souffrir d’un manque de connaissances. Tout comme un parent mesurerait la température d’un enfant malade, il doit évaluer régulièrement la soif d’apprendre de son enfant, l’encourager à explorer, à questionner, et à développer un esprit critique.
Pourquoi cette indifférence face à un cerveau en souffrance ? Peut-être parce que les conséquences d’un système éducatif défaillant ne sont pas immédiatement visibles. Mais elles sont tout aussi dévastatrices. Un enfant avec une fièvre de 40 degrés ne peut être ignoré, et un enfant avec un esprit affamé de savoir ne devrait pas l’être non plus.
Il est temps de réveiller l’Afrique, de changer son système éducatif, de guérir ce corps malade. Car l’éducation est le fondement sur lequel se construit l’avenir d’une nation. Et cet avenir ne peut attendre.
L’éducation Intentionnelle, aujourd’hui, demain & toujours.
